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Quelles sont les implications pratiques de considérer l'entreprise comme communauté? La perspective durkheimienne

Animé par Alexandre Berkesse.

Lieu : la Gare (5333 avenue Casgrain, bureau 102)

Séminaire d'éducation populaire

SÉRIE « INNOVATION OU REPRODUCTION SOCIALE? »

Cette série de rencontres est basée sur l'enseignement du séminaire "Regards croisés sur l'entreprise" obligatoire pour les étudiants de maîtrise à HEC Montréal. Il a pour objectif principal le développement de la pensée critique des futurs citoyens qui à travers leurs mandats professionnels de salariés, de dirigeants ou d'entrepreneurs imprimeront dans les relations sociales et dans les institutions un rapport particulier au monde, aux autres et à eux-mêmes. 

Via l'analyse interdisciplinaire (économie, sociologie, anthropologie, philosophie, etc.) de l'émergence et du développement du capitalisme, nous pourrons ainsi prendre conscience du monde que nous performons au quotidien avec nos actions. Nous en identifierons les avantages et les limites afin d'ajuster nos pratiques citoyennes et professionnelles de manière à être cohérents avec la société que nous voulons faire advenir.

7ÈME RENCONTRE

* Chaque rencontre a pour objectif d'observer la contribution spécifique de différentes disciplines ou écoles de pensée sur un même objet de discussion : le capitalisme. Vous pouvez donc participer à une ou des rencontres qui vous intéressent en particulier sans avoir participé aux rencontres préalables.

Le fil directeur de cette rencontre sera : Quelles sont les implications pratiques de considérer l'entreprise comme communauté? Que nous apporte la perspective durkheimienne à ce sujet?

Les auteurs qui nous accompagnerons dans cette réflexion seront : Godbout, Graeber, Durkheim, etc.

Nous aborderons notamment ensemble les questions suivantes :

-  Qu’est-ce qui détermine ou prédétermine nos comportements? Que reste-t-il de notre libre arbitre si ces déterminations (sociales, économiques, culturelles, etc.) sont trop nombreuses?

-  L’individu produit la société ou produit de la société? Naissons-nous homo-economicus ou le devenons-nous?

-  Quelle est l’anthropologie du don et de la dette (au sens le plus large, qui inclus la dette symbolique et sociale) et quelles en sont les implications pour nos comportements sociaux aujourd'hui? Pourquoi une majorité d’anthropologues s’entendent pour dire qu’un don devrait toujours être intéressé et qu'il est nécessaire de recevoir un contre-don pour maintenir la cohésion de la société?

-  La pensée holiste nous amène à déduire que les individus ne sont que des vecteurs passifs de faits sociaux : quelles tensions cela induit-il avec le centralité du Soi et de la subjectivité dans notre société?

-  Qu’apportent les concepts de solidarité mécanique et solidarité organique de Drukheim dans l’analyse de l’évolution du lien social et du sentiment d’appartenance des individus à leurs communautés? Quel équilibre entre ces deux solidarités serait un levier de cohésion à l’intérieur des organisations?